Publié dans Economie

Traçabilité du bétail  - Acquisition de 200 000 boucles électroniques infalsifiables

Publié le vendredi, 16 avril 2021

Les animaux sous haute surveillance. Suite au feu vert donné par le Conseil des ministres à la fin du mois de mars dernier, le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) procède au lancement du projet pilote qui consiste à la création d’un nouveau système d’identification et de traçabilité du bétail à Madagascar (LITS). Force est de constater que les animaux d’élevage font toujours l’objet de vol.  Pour ne citer que le cas des cheptels bovins, ces derniers sont les premiers cibles des « dahalo ».

En marge de la conférence de presse sur la Fièvre de la Vallée de Rift, jeudi dernier, à Anosy, le directeur général de l’élevage, Tsiry Andriamahatola Lezoma a annoncé l’acquisition de 200 000 boucles électroniques infalsifiables. Le système d’exploitation pour l’enregistrement de la base de données et les outils d’identification sont également prêts. Les essais seront menés dans les Régions pilotes, notamment à Anosy et Androy. « Ce nouveau système devra améliorer l’identification et la traçabilité du bétail, de manière infalsifiable. Il est censé faciliter le suivi sanitaire des cheptels et la synchronisation des travaux inter-départementaux. A noter que l’opération sera précédée d’une descente sur place que vont effectuer des médecins vétérinaires, des techniciens du MAEP et des informaticiens. Ils auront à préparer et à former les éleveurs sur cette opération », avance-t-il.

Dialogue interministériel

La mise en œuvre de ce projet implique plusieurs ministères. Ainsi, le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation (MID) va œuvrer au niveau administratif. Le MAEP s’occupera de la traçabilité sanitaire. La Gendarmerie nationale et le ministère de la Défense, quant à eux, assureront le contrôle de la circulation des animaux. Un dialogue interministériel s’est ainsi tenu mardi dernier pour une bonne synchronisation des actions. « Toutes les parties prenantes s’activent pour mener à bien ce projet. L’objectif est d’améliorer le système d’identification et de traçabilité de nos animaux de pacage en incluant tous les acteurs publics de la filière avec la digitalisation et la dématérialisation », explique le DG de l’élevage.

Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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